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Rentrée littéraire 2017 : nos 5 coups de cœur • Keep Contact
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Rentrée littéraire 2017 : nos 5 coups de cœur

Rentrée littéraire 2017 : nos 5 coups de cœur

La meilleure résolution de toute rentrée qui se respecte reste celle de se (re)mettre à la lecture. Le magazine professionnel Livres Hebdo a répertorié 581 romans et recueils de nouvelles, français et étrangers. Il est parfois difficile de savoir quoi lire, voici donc les 5 coups de cœur de Keep Contact pour cette rentrée littéraire 2017.

 

1. Bakhita (Véronique Olmi, Albin Michel, 464 pages, 22€90)

Le résumé :

Bakhita, née au Darfour au milieu du XIXe siècle, est enlevée par des négriers à l’âge de 7 ans. Revendue sur un marché des esclaves au Soudan, elle passera de maître en maître, et sera rachetée par le consul d’Italie. Placée chez des religieuses, elle demande à y être baptisée puis à devenir soeur.

 

Quelques mots de l’auteure :

J’ai appris la gratitude. Malgré tout, la vie est un cadeau. Ce livre a mis ma vie entre parenthèses pendant deux ans. J’ai été passionnée par Bakhita, je me relevais la nuit pour écrire. Mais je ne voudrais pas recommencer ce parcours. J’espère que mon roman amènera à des réflexions sur le racisme et les différences. Qu’on soit davantage dans le silence et moins dans le jugement.

Une citation :

« Elle sait qu’il ne faut s’attacher à personne, qu’à Dieu. C’est ce qu’ils disent mais elle n’y croit pas. Ce qu’elle croit, c’est qu’il faut aimer au-delà de ses forces, et elle ne craint pas les séparations, elle a quitté tant de personnes, elle est remplie d’absences et de solitudes. »

 

2. Frappe-toi le cœur (Amélie Nothomb, Albin Michel, 180 pages, 11€99)

 

Le résumé est emprunté à une citation d’Alfred de Musset

« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »

Ce que dit la critique :

C’est à Musset qu’elle emprunte son titre (« Ah ! Frappe-toi le coeur, c’est là qu’est le génie » est un de ses vers), mais, pour le reste, Amélie Nothomb fait confiance à ses armes propres pour mener à bien ce roman – son vingt-cinquième en… vingt-cinq ans -, à ranger parmi ses meilleurs crus. Ses armes ? La concision, la précision, une acuité telle qu’on pourrait la prendre pour de la cruauté. Ce sont des femmes entre elles que Nothomb met en scène ici : Diane et sa mère, la jalouse Marie ; Diane et son amie, la douce Elisabeth ; Diane et son mentor, l’égoïste Olivia ; Diane et sa soeur, la trop aimée Célia… Mais ce qu’elle met au jour n’a que faire des genres : c’est la part de violence qui irrigue en secret les relations humaines, les rivalités, les manipulations et les enjeux de pouvoir qui les sous-tendent. On en sort avisé et glacé.

Une citation :

« Pour instaurer son règne, la jalousie n’a aucun besoin d’un motif. »

 

3.  Mercy, Mary, Patty (Lola Lafon, Actes Sud, 238 pages, 19€80)

 

Le résumé : 

En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée par un groupuscule révolutionnaire dont elle ne tarde pas à épouser la cause. Un événement mémorable dont la résonance va également “kidnapper” l’existence de trois femmes de générations différentes : une Américaine et deux Françaises tour à tour attachées à saisir cet épisode. Par ce roman sur l’influence décisive de leur rencontre éphémère, par sa relecture de l’affaire Hearst, Lola Lafon s’empare d’une icône paradoxale de la story américaine, de son rayonnement dans l’espace public et du chavirement qu’elle a engendré dans le destin de ses héroïnes.

Ce que dit la critique :

Un roman engagé qui décortique un fait divers retentissant pour mieux interroger nos modes de pensée et nos sociétés.

Une citation :

« Elle parlait pour nous. Pour tout ce qu’on notait dans nos carnets et qu’on faisait, les petites humiliations des profs et les lâchetés de nos parents. Tania ne se laissait pas faire, elle. »

 

4.  La chambre des époux (Eric Reinhardt, Gallimard, 176 pages, 16€50)

Le résumé : 

Nicolas, une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour, sa femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s’apprête à laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle, Mathilde l’exhorte à terminer la symphonie qu’il a commencée. Elle lui dit qu’elle a besoin d’inscrire ses forces dans un combat conjoint. Nicolas, transfiguré par cet enjeu vital, joue chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur chambre à coucher, la chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour l’aider à guérir. S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Eric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l’amour, qui peuvent littéralement sauver des vies.

Ce que dit la critique :

Le cancer. Avec un sujet pareil, un autre écrivain en aurait fait des tonnes. Eric Reinhardt en a tiré un curieux objet littéraire, en construisant un deuxième roman dans son roman. Pour l’occasion, il se met en scène en train d’écrire un roman, personnage créant des personnages.

Une citation :

« Je me suis dit que le pire n’était pas tant la maladie, dont s’occupaient désormais les médecins, que l’effroi, l’angoisse, une panique dévastatrice. J’avais peur qu’elle ne s’abandonne à son mal. Elle était déjà partie pour une croisière fatale dans les ténèbres. C’est contre ça, je l’ai compris, que nous devions lutter. Car cette croisière et le cancer dont elle ferait son océan nocturne pourraient fort bien nous engloutir. »

 

5.  Nos richesses (Kaouther Adimi, Seuil, 224 pages, 17€)

 

Le résumé : 

En 1935, Edmond Charlot, 20 ans, ouvre une librairie à Alger avec la volonté de promouvoir de jeunes écrivains de la Méditerranée sans distinction de langue ou de religion.

En 2017, Ryad, 20 ans, étudiant à Paris, n’éprouve qu’indifférence pour la littérature. De passage à Alger, il doit vider de ses livres un local, tâche qui est étrangement compliquée par la surveillance du vieil Abdallah.

Ce que dit la critique :

Ce joli conte aux personnages attachants narré par Kaouther Adimi avec l’humour, la fantaisie et la poésie si caractéristiques de son écriture, dessine en parallèle un émouvant portrait d’Alger, de cette ville aimée où elle a grandi pendant les années noires, l’auteure, tout en souhaitant nous rappeler les racines de cette tragédie de l’Algérie, semblant désireuse de se tourner vers le soleil.

Une citation :

-Que fait quelqu’un qui préfère les maladies aux livres dans une librairie ?
-Je dois la vider et la repeindre.
-Pourquoi ?
-C’est mon travail.
-Détruire une librairie, c’est un travail, ça ?
-C’est un stage.
-Un stage ? Tu veux devenir destructeur de librairies ? C’est un métier ? (…)
-Je dois faire un stage manuel pour valider mon année d’ingénierie. Je vide le lieu, je repeins, je pars. Sans réfléchir.
-Tu vas dans une librairie pour ne pas réfléchir, toi ?

 

Si vous n’êtes toujours pas convaincu par le fait qu’il faille sans tarder se mettre à la lecture, voici quelques-uns de ses bienfaits :

  • la lecture stimule le cerveau et booste les connexions neuronales
  • la lecture réduit le stress
  • la lecture améliore vos capacités de rédaction, de mémoire, de concentration et d’orthographe.

Rien que ça ! Mais surtout la lecture est le meilleur moyen de s’évader, de voyager vers de nouvelles contrées sans quitter son fauteuil en adoptant plusieurs perspectives.

« Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard » Marcel Proust.

Bonne rentrée littéraire et bonne lecture !

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